INTRODUCTION
Tout bateau de croisière, ou tout avion civil possède un plan de sauvetage des passagers en cas d'accident, de même que la plupart des pays possède un plan opérationnel de "sauvetage de la population" en cas de pandémie de grippe.
Ainsi tous les membres d'équipage d’un avion ou d’un bateau, connaissent le protocole des démarches à suivre pour évacuer en bon ordre les passagers. Les différents intervenants du sauvetage ont pu éventuellement s'entrainer par des scénarios de simulation en temps et en situation réels, afin que les questions : qui fait quoi ? avec quoi ?, comment ? pourquoi , ? ne se posent plus au moment agité de la catastrophe.
Si vous avez eu l'occasion de prendre l'avion ou d'effectuer une croisière, vous aurez certainement reçu après le décollage de l'appareil, ou durant la croisière les informations nécessaire au bon déroulement des opérations.
Pour l'avion, on se souviendra des démonstrations de l'utilisation du masque à oxygène, du port du gilet de sauvetage, des instructions pour les issues de secours, et des toboggans d'évacuation.
Dans le cas du bateau vous vous rappelez certainement avoir revêtu votre gilet de sauvetage et vous être rendre ensuite en bon ordre à un endroit précis pour ainsi vous retrouver finalement en face de la barque de sauvetage prévue à votre intention.
Dans cette évocation de conduite en cas d’accident, différents principes sont à remarquer :
1) La conception préliminaire d’un plan de sauvetage par des spécialistes en possession de toutes les données nécessaires pour que la faisabilité des gestes de sauvetages par les intervenants se fassent de façon coordonnée.
2) La formation théoriques des intervenants du sauvetage, compléter par un exercice de simulation pour finaliser la formation, récapitulant et coordonnant les phases d’action du sauvetage .
3) L’information et la formation des passagers ou des croisiéristes à une démarche à suivre si un accident survenait.
En cas de pandémie de grippe nous pouvons prendre en considération :
- Le Plan d’urgence pour une pandémie de grippe.
- La formation théorique et pratique des différents intervenants.
- L’information et la formation de la population quant à la démarche à suivre en temps de pandémie, afin de réduire au maximum la souffrance de celle-ci.
Le but de cet article n’est pas d’analyser ou de développer des considérations au sujet du plan d’urgence ou de la formation théorique et pratique des différents intervenants en temps de pandémie.
En général ces deux points sont fort négligés dans certains pays. Les bons élèves de la préparation à une pandémie, ne se sentiront pas visés par cette remarque.
Le but de cet article est de développer le troisième point, soit l’information et la formation de la population en temps de pandémie, et d’une façon plus pointue : « comment informer la population sans créer la panique ? ».
Pourquoi informer et former une population ?
En reprenant l’exemple de l’avion et du bateau il est certain qu’ inventer un plan de sauvetage avec des intervenants prêts à l’action , sans avoir informé les passagers, est absurde. Voyons pourquoi ?
Soit : plan d’intervention sur papier -----> ne conduit à rien.
Soit : plan d’intervention + intervenants formés théoriquement ----> ne conduit à rien.
Soit : plan d’intervention « opérationnel » car + intervenants formés théoriquement et pratiquement -----> ne conduit à rien.
Soit : plan d’intervention opérationnel + intervenants formés théoriquement et pratiquement + population informée et formée à affronter un temps de pandémie --->Solution.
Conclusion : pour atteindre une certaine efficacité en temps de pandémie il faut prendre en considération les trois éléments indispensables pour la bonne gestion de la pandémie en Belgique, soit le plan, les intervenants, et la population. Ces trois éléments sont indispensables
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